Lorsque le messager entrat dans la Salle du Trône, la beauté que renfermait l' endroit éclatat devant son regard, le plafond était couvert de tentures rouges et noirs, incrustées de perles, de diamants et de rubis. Sur les murs, des crànes d' argent luisaient et brillaient de milles feux gràçe à la lumière d' une lune invisible, dissimulée par les tentures. Quand à la Patriarche, jamais il ne put la voir. Elle lui donnat audience cachée derrière sept voiles de satins et parles, mais lui parlat de la manière la plus séduisante qui soit.
Autour du trône, sur les marches noirs du piedestale, étaient assissent plusiuers suivantes dont l' incroyable beauté auraient put faire damner le plus chaste des hommes. Elles le regardaient fixement, d' une oeil prédateur, comme si elles s' attendaient à ce qu' ils s' enfuient d' un moment à l' autre.
En tout cas, le messager pouvait être sûre d' une chose, le lieu où il se situait était un lieu où la lumière était bannit.
Neferata écoutat attentivement ce que dit le messager, mais si celui-çi ne pouvait la voir. Puis, lorsqu' il eut finit de parler, elle lui dit de sa voix envoutante:
-Si ton Maitre désire me voir, il n' as qu' à venir ici-même, dans cette forteresse dédiée à Chaos, sans peur ni mauvaises intentions, car de telles idées serait néfaste pour lui....
La fin de la phrase n' était guère plus qu' un chuchotement, mais le silence qui régnait dans la pièce amplifiat la voix.